Crise financière crise de l'euro

Publié le par Sylvie Buset

1547570_3_6cb6_un-homme-a-la-bourse-de-milan-lundi-11-juill.jpgIl ne suffit pas de dire que personne ne paie d'impôts en Grèce, ou d'évoquer l'anarchie immobilière espagnole, ou la rigueur budgétaire allemande, pour expliquer les difficultés que pose l'euro à certains pays dont la France.

 

Notre économie continue de s'affaiblir entre autres car nous avons connu une inflation déguisée sans précédent depuis la mise en place de l'euro, dont nous n'arrivons pas à nous sortir.

 

Il faut comprendre qu'à la base l'Allemagne a exigé que l'euro soit basé sur le deutsch mark, et c'est la raison principale qui nous étouffe et qui n'est pas près de s'arranger, sauf si nous croyons en une Europe fédérale où l'Allemagne voudrait bien partager les richesses qu'elle a acquises sur le dos de l'Europe où elle exporte massivement, et sauf à accepter d'autre part qu'on continue de nous voler notre démocratie au profit d'une technocratie dirigée par la finance aux dépens des peuples.

 

La meilleure solution étant de regagner notre indépendance monétaire pour pouvoir dévaluer donc exporter, et de faire revenir notre industrie partie en Chine, pour produire de l'emploi et de la richesse nationales, ce qui me paraît plus logique que de calculer la croissance à la consommation, sur des produits que nous inventons et dont nous offrons le savoir-faire à la Chine qui en fait ses choux gras et ne sait plus où mettre son argent.

 

Rien qu'à voir comment la Chine a fait sa crise d'autorité avec les USA, le futur mondialiste et immuable qu'on nous propose fait peur. Quand la Chine deviendra le maître du monde non plus seulement par l'argent mais aussi par la technologie militaire...

 

Bon bref. De fait, faire revenir notre industrie est plus logique aussi pour subvenir à nos propres besoins en cas de "grand désordre" international, pour ne pas dire pire.

 

Par ailleurs si les pays en général, la France depuis 1973, n'étaient pas obligés d'emprunter aux banques privées, il n'y aurait pas de dettes d'Etat. Il faut revenir aux principes que De Gaulle avait fortement défendus, c'est-à-dire refuser d'emprunter aux banques privées, vivre sur les impôts divers pour les dépenses publiques diverses et battre sa monnaie si nécesssaire dans une gestion rigoureuse en prenant pour garantie l'or de l'Etat jusqu'à total remboursement.

 

D'autant que ce qui me choque c'est que les banques se fichent que les Etats remboursent ou non leurs dettes, l'essentiel est qu'ils remboursent les intérêts. Le reste est question de confiance nous dit-on. En réalité les banques font des bénéfices colossaux sur les intérêts des dettes souveraines, pour le reste elles spéculent avec l'argent que leur confions. Et pendant que les banques s'amusent, les Etats et les particuliers sont ôtages des banques qu'il faut sauver dès qu'elles s'enrhument.

 

D'où je répète sans cesse les mêmes observations, qui étaient tabous jusqu'à il y a peu et deviennent enfin de vrais sujets de discussions, pas seulement du fait de l'affolement des marchés mais également d'une prise de conscience aigue des réels problèmes que pose l'euro. J'en suis ravie.

 

Publié dans L'INFO DE LA BUSETTE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article