Retraites : mesures décevantes

Publié le par Sylvie Buset

Décidément tout est calculé en fonction des élections présidentielles. 62 ans en 2018. Ce qui donne 60 et 4 mois avant les élections de 2012. Voyons maintenant ce que promet M. Aubry pour la campagne présidentielle, prétendra-t-elle toujours vouloir revenir aux 60 ans comme elle le martelait récemment, tout en étant satisfaite des 62 comme elle le disait précédemment...
 
L'augmentation des annuités à 41,5 ne me paraît pas juste. On oublie qu'aujourd'hui l'emploi est souvent précaire et que les 40 années de cotisations sont parfois difficiles à obtenir, et d'autant pénalisantes pour une retraite à taux plein. Et on en rajoute, alors que je n'ai pas entendu parler de la possibilité de travailler au-delà de l'âge légal, au moins jusqu'au taux plein. Certains le voudraient et actuellement ne le peuvent pas.  
 
C'est peut-être bien une façon de faire des économies, et ça touche toujours les mêmes. Dans le même temps on ne parle toujours pas d'un seuil maximum du montant de la retraite, mais on nous serine le mot "solidarité".
 
Le financement n'est pas très clair. Pour la classe populaire il l'est, comme toujours. Ce sont les premiers servis en injonctions de "solidarité". Mais 1 % de plus pour les plus aisés c'est franchement de la rigolade. Et "taxer un peu plus les stock options" c'est plutôt vague. Combien, comment... ?
 
Je ressens comme un malaise. Chaque petite main sait à quoi s'en tenir : on travaillera plus longtemps. Et chaque gros bras devra se démunir de clopinettes.
 

 

Publié dans L'INFO DE LA BUSETTE

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