Grèce : le peuple n'en peut plus

Publié le par Sylvie Buset

Pendant que les grecs banquiers, dirigeants, héritiers ou nantis, virtuoses de la fraude fiscale et Compagnons de Bruxelles, continuent d'exfiltrer des dizaines de milliards en Suisse ou dans des paradis fiscaux, l'UE continue son massacre du peuple et la vente du pays à la découpe pour renflouer les banques.

 

Les deux premiers plans d'austérité subis par le peuple grec n'ont pas suffi à le mettre à genoux. Baisse des salaires de 30 à 40%, 60.000 dépôts de bilans depuis cet été, augmentation quotidienne des prix, hausse de 40% des suicides ces six derniers mois, les grecs "n'ont pas fait suffisamment d'efforts". Il fallait donc sévir.

 

imagesCAWM6JZD.jpgUn troisième plan de rigueur a donc été signé dans les larmes et dans le sang. Le parti nationaliste grec avait auparavant démissioné du grotesque gouvernement "d'union nationale" totalement soumis à Bruxelles. Et en bonne démocratie selon Bruxelles, le Parlement grec a démis de leurs fonctions les 42 députés qui ont refusé de voter le plan.

 

Plan d'austérité signé par les "représentants" d'un peuple déjà saigné aux quatre veines, le naufrage de la Grèce a pourtant été provoqué par son entrée dans l'UE et la monnaie unique. Ce n'est qu'en s'échappant de là qu'elle s'en sortira.

 

Elle doit fuir de cette prison mise en place par le groupe de Bilderberg, dirigée par les puissances financières de ce monde : Goldman Sachs, Rothschild, Rockefeller... Leur plan, instaurer un Nouvel Ordre Mondial dont ils seraient les maîtres. Leur stratégie, le déni de démocratie et leur but, la servitude du peuple.

 

Le trucage des comptes pour faire entrer la Grèce dans l'UE était clairement voulu par la banque d'affaires Goldman Sachs. Les trucages successifs suivants également. Papadémos aujourd'hui Premier Ministre de la Grèce était gouverneur de la Banque Centrale Grecque et participait donc à ces manoeuvres de 1994 à 2002. Le gestionnaire de la dette grecque, est un ex-trader de Goldman Sachs.

 

Mario Draghi aujourd'hui président de la Banque Centrale Européenne, était vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe de 2002 à 2005.

 

Mario Monti aujourd'hui président du Conseil italien, était conseiller international de la banque Goldman Sachs depuis 2005.

 

Chez nous Georges Pompidou fut directeur général de la Banque Rotschild, on lui doit la fameuse loi de 1973 interdisant l'emprunt de l'Etat à la Banque de France. Fameux principe imposé par le groupe de Bilderberg à presque tous les Etats du monde, aujourd'hui surendettés.

 

L'Islande a refusé de payer la dette. Elle a nationalisé les banques et jeté les banksters en prison. Son économie est aujourd'hui florissante. Mais de cela, aucun écho dans les médias.

 

La Grèce n'a plus le choix. Qu'elle ait triché ou non sur ses comptes n'est pas la faute du peuple et ne change rien au fait que l'euro est nettement surévalué par rapport à son économie. Elle se trouve dans le cas de l'Argentine en 2002, lorsque sa monnaie était indexée sur le dollar. Faire défaut et dévaluer lourdement sa monnaie, c'est ce qu'a fait l'Argentine. Aujourd'hui son économie est florissante et les médias n'en parlent pas beaucoup non plus.

 

La Grèce n'a que trop tardé à sortir de l'euro et à retrouver sa monnaie nationale et lorsqu'elle sortira de l'euro, par sa propre volonté ou poussée vers la sortie, il ne lui restera plus rien.

 

L'Espagne le Portugal l'Italie la France, suivent le même chemin. Oui, la France. Faut-il qu'on atteigne le niveau de désespoir des grecs et leur dilemme face aux chantages de la Troïka, pour s'en rendre compte ? "Sortir de l'euro ou mourir à petits feux" était le titre du livre d'Alain Cotta dont personne n'a parlé, sauf le Front National. Mourir à petits feux... La Grèce se meurt à petits feux, et nous mourrons nous-mêmes à petits feux si nous continuons de faire confiance à l'UMPS, pantins de la bancocratie.

 

La Grèce peut renaître grâce à la beauté de son pays et son histoire unique. Grâce au tourisme et à un drachme attrayants. A condition qu'elle ne troque pas une dictature pour une autre. En ces temps de confiscation de la démocratie, la colère du peuple risque bien d'être recueillie par le côté face du mondialisme, l'internationalisme qui prône le même système : la destruction du passé et l'asservissement des peuples à l'élite.

 

 

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Publié dans L'INFO DE LA BUSETTE

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