Setif et "hors la loi"
La France célèbre la victoire le 8 Mai 1945 en grandes pompes, un groupe de manifestants algériens sort un drapeau algérien. Un militaire tue celui qui porte le drapeau, à partir de là tout bascule.
Les algériens se mettent à massacrer des civils français, la risposte militaire est redoutable.
Il faut s'excuser de quoi... Qu'il y ait eu moins de morts du côté des français ?
Si elle avait eu le temps la France se serait excusée de la grave erreur du militaire mais les algériens ont opté pour la violence aveugle contre les français alors qui doit s'excuser ?
Que la repression soit montée d'un cran de part et d'autre serait-il plus justifiable du côté des algériens que des français ?
Il aurait donc fallu laisser tranquillement les français se faire assassiner...
Ce film ne prétend à rien d'autre qu'à faire de la surenchère dans la violence des gosses désorientés parce qu'ils ne connaissent que les "coupables" français.
Si le réalisateur avait été honnête, il n'aurait pas commencé son film par de pauvres algériens en train de se faire tuer. Il aurait commencé la scène depuis le début des événements, tels qu'ils sont maintenant connus de tous : le drapeau, le militaire, les égorgements des français, tout ça s'il l'a oublié.
Le film commence par ces sales français qui tuent de pauvres algériens innocents. Drôle de parti pris pour un film qui prétend quand même "tout déballer à travers ce film" !
LA polémique n'était pas inutile puisque le réalisateur avait un objectif très précis comme le démontre son interview à Sétif, pêché dans un forum algérien : www.algeria.com
Si le réalisateur prétendait donner une version de l'histoire partielle donc orientée, il aurait pu demander des subventions à Son Excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture algérienne.
Et si ce Monsieur qui a la double nationalité n'est pas fier de son passeport français, il peut le rendre et vivre une vie merveilleuse avec son autre identité, de l'autre côté de la Méditerranée.