OGM - Monsanto l'impérialiste

La commission européenne vient d'autoriser de nouveaux OGM, les faucheurs détruisent les expériences scientifiques françaises. Faut-il autoriser les OGM, faut-il interdire les expériences françaises.
 
Il faut savoir que 90 % des OGM viennent de Monsanto. Le gouvernement américain, pour favoriser l'industrie, est très peu regardant sur les méthodes utilisées par cette firme et limite la réglementation. L'ambition de Monsanto, contrôler toute la production de nourriture dans le monde. Et l'UE tombe à pieds joints dans leurs filets.

Embobinnements, chantages et mêmes morts suspectes d'agriculteurs récalcitrants, aux Etats-Unis mais partout dans le monde notamment en Inde, il est très difficile de s'opposer à Monsanto. Vies brisées par leurs méthodes de mainmise sur les terrains exploitables, vies brisées par les maladies dues à leurs méthodes si peu écologiques, Monsanto ne s'embarrasse pas de détails et précautions pour assouvir sa soif de domination. 

Monsanto est à la base une entreprise chimique. Nous ne parlerons pas de l'agent Orange (défoliant) que tout le monde connaît pour son utilisation au Viet-Nam par l'armée américaine, ni de l'hormone de croissance bovine ou autres créations de cette firme qui a causé tant de misères.  
 
Pour rester concentrés sur les OGM : le round-up, chef d'oeuvre de Monsanto, est fait à base de PCB donc très peu biodégradable contrairement à ce qu'il prétend faire croire (entre autres multiples démêlés avec la justice, condomnation par deux fois pour publicité mensongère). Le soja est génétiquement modifié pour supporter le round-up, qui détruit les mauvaises herbes et non le soja. Le maïs inondé de ce pesticide est mangé par le consommateur.
 
Or l'ingestion de PCB provoque des maladies telles que diabète, hépatite, cancers, dysfonctionnements cellulaires... Ces conséquences sont connues notamment prouvées par des documents internes mais l'Etat américain a toujours défendu Monsanto.
 
Le produit ne se dégrade pas dans la terre et les vents dispersent à la fois les pesticides et les graines qui contaminent les productions alentour sans compter les transports des récoltes etc. C'est bientôt toute la planète que Monsanto est en train de polluer.
 
Et lorsque la récolte est mauvaise (il existe des maladies qui affectent les cultures transgéniques) la terre est tellement polluée de PCB que l'agriculteur ne peut que continuer à produire de l'OGM Monsanto. Or les semences sont vendues 4 fois plus cher que des semences naturelles, d'où de nombreux suicides dans le monde parmi les agriculteurs ruinés.
 
Il faut donc absolument interdire les OGM Monsanto en Europe (et dans le monde). Mais pourquoi détruire les expériences françaises. Si les méthodes de Monsanto sont plutôt radicales, il existe d'autres façons de modifier génétiquement les cultures. On le fait pour les fleurs, ça ne détruit pas la diversité au contraire. On le fait pour les vaches, on l'a fait pour les chiens, et la nature le fait toute seule.  
 
C'est bien cette recherche, avec toutes les précautions et garanties nécessaires, qui peut sauver notre économie. Si on ne peut pas proposer d'autres méthodes que celles de Monsanto, comment pourrons-nous arrêter leur hégémonie sur le monde, et proposer des produits garantis sans danger à la concurrence.
 
La lutte qui continue d'être menée contre les OGM est une bonne chose et aide à faire prendre conscience des dangers du système Monsanto. Mais qu'une soixantaine de personnes aujourd'hui s'autoproclame justiciers, non pas en détruisant un produit proposé sur le marché ou à l'être, mais sur des expériences scientifiques pour contrecarrer la concurrence, me semble bien malheureux.
 
Que nous soyons très regardants sur les méthodes utilisées par les scientifiques est une chose. Mais laissons-les faire leur travail, et acceptons ou non le résultat de leurs expériences.  
 
Par contre la décision prise par la Commission Européenne, organisme tentaculaire sans tête, en continuant de tomber sous la coupe de Monsanto, démontre une fois de plus le danger qu'elle représente. Et il faut continuer de condamner, et cette Europe et Monsanto. Preuve à l'appui.